De l’aveu de son fondateur, Simon Trussart, Denali a subi une double peine: l’entreprise a d’abord été victime de sa forte croissance, ce qui a entraîné des problèmes de trésorerie. Ensuite, le Covid est venu gripper la machine : tous les événements publics ont été annulés et l’entreprise a alors du se séparer d’une partie de ses collaborateurs. Elle employait 8 personnes à temps plein et une série d’intérimaires pendant les courses. Après la pandémie, l’entreprise a bien tenté de rebondir et de se diversifier, sans succès. Elle s’est alors recentrée sur son core business mais l’augmentation des coûts salariaux et d’organisation d’événements, conjuguée à la difficulté d’attirer un nouveau public, lui ont donné le coup de grâce. Début février, l’entreprise a donc fait aveu de faillite et une curatrice a été désignée.

Dans ce contexte, quid de la Sand Race organisée dans la carrière de Mont-Saint-Guibert et surtout du remboursement des tickets? Les participants viennent d’être invités à faire une déclaration de créance sur le site du SPF justice mais l’espoir de récupérer leur mise est faible car d’autres créanciers considérés comme prioritaires risquent fort d’être indemnisés avant eux. En tout état de cause, si indemnisation il y a, elle n’interviendra pas avant de nombreux mois.