La maison mère de Filigranes fait aveu de faillite

Intell, la maison mère de Filigranes, a fait aveu de faillite mercredi matin. Un curateur va être désigné et devra licencier la dizaine de travailleurs non repris. La librairie située le long de l’avenue des Arts reste cependant ouverte.

Intell, la maison mère de la librairie de Filigranes, a fait aveu de faillite ce mercredi matin devant le tribunal de l’entreprise francophone de Bruxelles. C’est une étape logique dans le cadre de la procédure de mise en vente de la librairie fondée par Marc Filipson en 1982. Un curateur va être désigné par le tribunal dans les jours à venir, à charge de ce dernier de procéder au licenciement de la dizaine de travailleurs non repris dans la vente de Filigranes.

La semaine dernière, le tribunal de l’entreprise a accepté que Filigranes soit vendue à Mehmet Sandurac, le fondateur des concept stores Mayfair. Pour l’emporter, ce dernier avait mis 300.000 euros sur la table et avait expliqué qu’il reprenait 31 des 45 travailleurs (ainsi que tous les étudiants) de la librairie, aux mêmes conditions qu’avant.

Prix de vente versé

Si Mehmet Sandurac l’avait emporté face au projet porté par Denis Knoops (ex-CEO de Delhaize Belgique), c’est notamment parce qu’il dispose d’une espace libre de près de 1.000 mètres carrés situé le long du boulevard de Waterloo, à 800 mètres de l’actuel Filigranes.

Lors de la brève audience qui s’est tenue mercredi matin, Emmanuelle Bouillon (Janson), la praticienne de la réorganisation qui a géré la vente de Filigranes, a précisé que le prix de la vente avait été versé et que les contrats des travailleurs avaient été repris par Mehmet Sandurac.

Selon toute vraisemblance, la praticienne de la réorganisation pourrait être désignée au poste de curateur afin de gérer la faillite d’Intell.