Bonne nouvelle après la faillite des magasins BabyKid

Alors que 11 magasins BabyKid avaient fermé leurs portes le 1er octobre dernier suite à la faillite des trois sociétés d’exploitation, on apprend une bonne nouvelle : la société Orchestra va reprendre le site de Suarlée, ainsi que le personnel des magasins de Suarlée et Gosselies.

Mi-novembre déjà, une première éclaircie était intervenue dans ce dossier de faillite complexe avec la possibilité pour les clients de BabyKid qui avaient des commandes en dépôt dans les magasins, de venir rechercher les articles qui avaient pu être identifiés à leur nom. Un soulagement pour des centaines de familles qui, depuis le 1^er octobre, pensaient que tous leurs cadeaux de naissance et leurs achats en vue de l’arrivée de leur bébé étaient perdus…

Le tribunal de l’entreprise de Liège, division Namur, avait en effet déclaré la faillite des 11 magasins BabyKid. Une faillite « complexe », BabyKid étant réparti en trois sociétés distinctes : la SRL BBK Expansion, la SRL Bassani et la SRL Distrinam. Les magasins étaient depuis lors fermés et le personnel, une septantaine de personnes, était resté sur le carreau.

Les curateurs, M^es Bisinella et Humblet, n’avaient pas tardé à informer les clients lésés de s’inscrire sur le site www.regsol.be pour signaler les articles payés et restés dans les magasins, les commandes passées et partiellement payées ou encore les bons cadeaux qu’il leur restait à dépenser dans cette enseigne de puériculture.

Un seul rescapé

Deux mois après la faillite, on apprend donc que la société New Orch Belgium, qui exploite l’enseigne Orchestra, s’apprête à reprendre le magasin de Suarlée, en région namuroise. Ce sera le seul, des 11 magasins Babykid, à faire l’objet d’une reprise.

Orchestra va également reprendre le personnel des sites de Suarlée et Gosselies, soit une dizaine de personnes. Une bonne nouvelle donc pour l’emploi, à laquelle s’ajoute une proposition qui sera faite aux anciens travailleurs BabyKid de rejoindre le groupe Orchestra, qui souhaite valoriser leurs compétences et leur expertise en matière de puériculture.

Pour Orchestra, la disparition de Babykid dans le paysage commercial wallon est aussi une belle opportunité de s’étendre et de gagner en parts de marché, son principal concurrent ayant cessé ses activités. Orchestra avait connu un gros passage à vide lors de la période du Covid, le groupe ayant même été placé sous redressement judiciaire en France. Une période sombre qui semble bel et bien derrière l’enseigne.